18 Aout 2010.

A bord de Lupita, notre combi, nous partons explorer le Mexique, ses Pueblos Magicos, ses côtes, ses montagnes et ses forêts.

Curiosité, tendresse pour ce si beau pays et un grand besoin d'exotisme après 2 ans et demi à Huatulco...

samedi 25 septembre 2010

Dolores Hidalgo…






… Cuna de la Independencia Nacional
( Berceau de l’Indépendance Nationale)

Ou la fierté patriote…


Le 16 Septembre 1810, le curé Hidalgo fait sonner les cloches de sa petite église pour rassembler tous ses fidèles. Dans un discours enflammé, il appelle le peuple à la révolte armée et à la lutte pour l’indépendance avec l’Espagne. Il termine son discours avec le fameux « Viva Mexico !! ».

Un an plus tard, sa tête sera coupée par l’armée loyaliste. Et en 1821, on proclamera l’indépendance du Mexique.

Le curé donnera son nom à la ville, et le « Grito » sera répété chaque 16 Septembre.

Dolores Hidalgo, quel autre lieu pour aller crier « Vive le Mexique » l’année du Bicentenaire ?


Au programme des festivités, des concerts gratuits tous les soirs (los jefes de los jefes, Los Tigres del Norte !!),

des défilés en costumes d’époque,







un joyeux bordel sur la place central le 15 au soir,



la visite du Président de la République pour le Grito (je précise au passage que, ne portant pas forcement Felipe Calderon dans notre cœur, on n’a pas fait l’effort de se réveiller à 6h du mat pour écouter son discours, donc, pas de photo…)

On aime cette petite ville animée, des cantinas à tous les coins, les hommes en chapeau et bottes pointues, le vrai Mexique comme on l’imaginait.








spéciale dédicace pour Will...
Bien sûr qui dit fête du Bicentenaire dit Contre-fête du Bicentenaire, et les groupes de paysans marxistes de la région sont bien là pour dénoncer (à grand renfort de CRS mexicains armés jusqu’aux dents) que les fonctionnaires de l’état sont corrompus et que le Mexique souffre de disparités sociales abyssales…











En tant qu'étrangers, on n'a pas le droit de traîner nos guêtres trop longtemps dans les manif sous peine d'un retour fissa en France avec interdiction à vie de mettre un pied sur le territoire mexicain. Ce serait dommage...
On s'offre donc des petits plaisirs plus politiquement corrects : déguster les nationalement célèbres glaces du Zocalo aux saveurs exotiques;
se recueillir sur la tombe de José Alfredo Jimenez, le Jacques Brel mexicain, megastar immortelle, natif de Dolores et qu’on entend à tous les coins de rue.










Un séjour vert-blanc-rouge,
piquant et savoureux comme un bon chile …
















2 commentaires:

  1. belles images et un peuple tres present.en france on manif on va peut etre preparer une revolution.........................bisous a vous 2

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  2. Encore un pan de l'histoire mexicaine CAPTIVANT. Vous n'avez pas fini de sonder toutes les richesses de ce grand pays! On en profite nous aussi avec grand plaisir. Faites bien attention à vous, bisous. FRANCOISE

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