18 Aout 2010.

A bord de Lupita, notre combi, nous partons explorer le Mexique, ses Pueblos Magicos, ses côtes, ses montagnes et ses forêts.

Curiosité, tendresse pour ce si beau pays et un grand besoin d'exotisme après 2 ans et demi à Huatulco...

jeudi 16 septembre 2010

Petite pause á San Miguel de Allende




Voila 200 ans que le Mexique a commencé son processus d’indépendantisation. Indépendants de quoi ? De l’Espagne, certes, mais pour tomber aux mains de fonctionnaires de l’Etat corrompus jusqu’au cou, de narcos qui règlent leurs comptes à coups de machette, d’Etats Unis avides de profits à moindre coût…  Ambiance actuelle d’un pays en quête perpétuelle d’identité.








San Miguel d Allende (qui n’est pas un Pueblo Magico mais en a tous les atouts) est l’illustration parfaite de ce melting-pot culturel d’un pays au carrefour entre le Nord et le Sud, l’Amérique et l’Europe.

Patrimoine mondial de l’Humanité, le centre de San Miguel, colonial, pavé, aux couleurs chaudes automnales, est un délice pour l’œil. Tout est parfait et mis à part la décoration intérieure et le contenu des boutiques, il semble que la ville soit figée au 17eme siècle. L’ambiance espagnole y est très forte, haciendas ombragées, terrasses fleuries, kiosque animé, et on pratique même la tauromachie et la corrida sous l’œil vigilant de Sergents Garcia bedonnants.













Quelle surprise donc de découvrir sur le zocalo un beffroi flamand et une façade d’église plus que sophistiquée.

La légende raconte qu’un architecte indien, séduit par une carte postale belge, a voulu en reproduire l’église et a dirigé ses ouvriers en dessinant les plans dans le sable.

Avec sa couleur rose et ses décorations compliquées on s’attend à chaque instant à en voir sortir la Belle au Bois Dormant.

Outre l’architecture, la population de San Miguel de Allende n’a rien de mexicain. L’immense majorité des villas du centre ville appartient à des nord-américains retraités qui participent activement à la vie sociale.

Ville des Arts et de la Culture, l’ambiance y est un peu bohême. Attention, pas la bohême de Charles Aznavour (qui regarderait tout ça d’un air dubitatif), mais celle, plus luxueuse, des bobos texans. D’ailleurs, le combi est garé à 200 mètres de la résidence secondaire d’Antonio Banderas, ça donne le ton.




Une façade vernie qui mérite sa place au rang des dix plus belles villes de la République.

























En sortant un peu du centre, on retrouve les ambiances de quartiers mexicains. Les familles qui lavent leur linge (et accessoirement leur intimité) au lavoir public ; les groupes de danse préhispanique qui célèbrent une vierge née du syncrétisme entre les croyances indigènes et la religion catholique.



















Le dimanche soir on assiste à un spectacle son et lumière sur la magnifique église du zocalo pour célébrer le bicentenaire, nous rappelant que la ville doit son nom à Ignacio de Allende, natif du lieu et conspirateur de la lutte pour l’indépendance en 1810. Ce fils d’espagnol qui coupa le cordon et termina martyr de la ville. Un héros, donc.

4 commentaires:

  1. et voila lorsque l on dort pas heureusement on sevade au mexique en votre compagnie.desendroits extraordinaire et des commentaires enjoleurs qui nous font rever.merci a vous 2 de nous faire participer a votre voyage .bisous

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  2. Une des villes incoutournables de la ceinture coloniale: Morelia, Guanajuato, Guadalajara..
    C'est le Mexique du 16 et 17eme agremente du chic des galeries d'art et des joailleries de luxe. C'est ostentatoire, c'est un peu trop calme et bien range mais une petite bouffee d'eclat quand on se lave dans les stations services et les fontaines publiques, finalement, on se le pardonnera.

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  3. pareil qu'à Lille finalement: mêmes paysages, mêmes ambiances...même pas les boules de travailler! pas du tout.

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  4. Alors cette soupe aux vermicelles?!! T'as pu lui offrir, avec la visite du combi en prime à notre cher Antonio?!
    C'est magnifique en tous cas!

    GROS BISOUS D'AMOUR DE SŒURS (et de tatas par la même occasion!!)

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