18 Aout 2010.

A bord de Lupita, notre combi, nous partons explorer le Mexique, ses Pueblos Magicos, ses côtes, ses montagnes et ses forêts.

Curiosité, tendresse pour ce si beau pays et un grand besoin d'exotisme après 2 ans et demi à Huatulco...

jeudi 9 septembre 2010

La magie de Cuetzalan, Puebla




















Deux jours de route vers le nord depuis Oaxaca, et on traverse l'altiplano poblano, jusqu'à sa fin, à la frontière avec l'état de Veracruz. Le village s'appelle Cuetzalan, situé à 1000 metres d'altitude environ, face à la longue plaine qui mène aux plages du Golfe du Mexique, à 60 kilomètres d'ici.



De jour comme de nuit, sous le soleil ou sous la pluie, Cuetzalan est une merveille absolue d'architecture (rues pavées, escaliers de pierre, avant toits immenses, maison aux couleurs vives),


























et un joyau de la nature, avec ses cascades, grottes et autres cavités, ses sentiers serpentant dans les montagnes alentours.





La population est à 60% Totonaque, une etnie implantée au Mexique depuis bien avant les Aztèques qui les ont envahis. Certains parlent encore le totonaque, mais la plupart parle nahuatl, pafois sans maîtriser totalement l'espagnol.

Des gens d'une élégance à toute épreuve, les hommes tout de blanc vêtus avec leurs sandales de cuir (et de pneu recyclé), les femmes potant une jupe blanche, et une blouse brodée aux couleurs chatoyantes représentant différents animaux et surtout le quetzal, cet oiseau mytique aux plumes multicolores, symbole et probablement origine du nom de la ville.







Cuetzalan, villes des quetzals aujourd'hui disparus, berceau aussi des traditions des hommes oiseaux, ces hommes intrépides selectionnés pour leurs mérites, pour se jeter depuis un tronc de 35 mètres de haut et, retenus par les pieds, danser dans les airs pour demander eau, bonnes récoltes et protection des Dieux. 5 hommes élus, représentant chacun un point cardinal et le lien entre la vie terrestre et la vie divine.

Le village étant en pleine préparation de la fête du bicententenaire de l'indépendance, les cérémonies des hommes-oiseaux étaient suspendues... Une bonne raison parmi tant d'autres de revenir, à l'occasion.

Flaner dans le village, dans le marché le dimanche et le jeudi,









se promener,




visiter les ruines totonaques,




 déguster les plats traditionnels indigènes,




se baigner dans une cascade paradisiaque (maintenant les pubs de Tahiti Douche me feront moins rêver...)







et faire de la spéléologie (en tongs!!), descendre dans une grotte obscure défiant toutes les règles de sécurité et de bon sens, voila notre programme pour les 5 derniers jours.







Allez, une derniere photo de nos potes pour la route...



Prochaine étape: la fête du Bicentenaire de l'Indépendance à Dolores Hidalgo, Guanajuato!

2 commentaires:

  1. de bien belles photos et des paysages de reves.une culture tres riche et un peuple incroyable .bisous

    RépondreSupprimer
  2. Alors là, on monte encore d'un cran! C'est du journalisme, de l'art aussi! Les photos de nuit, les pavés, l'atmosphère de film...On s'attend à entendre, coupez ! Sauf que là c'est vrai, ce ne sont pas des figurants tout de blanc vêtus et chapeautés mais des vrais gens dans des vrais lieux dans un vrai pays qui existe en dehors des cartels de la drogue, des assassinats en série. Un pays qui ne fait pas que fourbir des virus à exporter et qui meurent en route en ayant affolé juste le monde en entier et l'occident en particulier.ça donne envie et ça rassure, comme ça rassure. Merci les Petits

    RépondreSupprimer